une personne bien intentionnée m’a gentillement conseillé
de m’abstenir des „ruptures difficiles“. c’est-à-dire la fin de la
ligne qui est – en général – fixée dans mes nouveaux textes
je lui ai dit: mets ton portable en mode „bureau“. mes textes
ont une taille particulière et cette taille appartient au texte
dit-il, que c’était trop compliqué et il y aurait des régles que
l’exploitant de site doit suivre. et ainsi de suite. il a fait des
allers et retours et à la fin il me semblait vexé: „fin + quit“
si l’un ou l’une de vous ressent la même, écoutez bien, car
je fais comprendre ma chose finalement, pour tout le monde:
c’est un blog littéraire. vous n’êtes pas sur la page d’info
du gouvernement ou sur l’un des magazine facile à lire. il
y a un chemin particulier. ici, c’est peint avec les mots. ici
chaque trait et chaque point a un sens, un paysage, une
mélodie. et si vous ne voulez pas ou vous ne pouvez pas
utiliser votre mobile de telle sorte, que votre fin de la
ligne est située à la fin de la mienne, alors vous avez un
problème. c’est juste si vous n’enlèvez pas vos lunettes au
cinéma ou juste si vous ne sortez pas les écouteurs des
oreilles ou l’appareil de la merde dentaire pour baiser
vous pouvez faire tout cela, naturellement, parce que vous
vous trouvez telllllement extraordinaire. oui, je m’en fiche:
faites-le. restez tels comme vous êtes habituellement. mais …
… dans cet hôtel gratuit vous faites votre propre tartine
petit déjeuner. ici, il n’a y pas de saucisse dans le frigo
et dans toute la maison vous ne trouverez pas de porno
la nuit. quand vous vous réveillerez le matin, vos caleçons
sales ne seront pas lavés et ils ne seront pas repassés !
tout est-il règlé avec nos vues, maintenant? alors, je vous
souhaite un voyage passionnant à travers mon blog. si
vous le préférez plus simple, il vaut mieux que vous soyez
sortis maintenant. mais, s’il vous plaît, ne pleurez pas
sur moi, comme vous ne vous débrouillez pas avec votre
dernier smartphone, espèce d’idiot, car je m’en fous !
—–
es hat sich ein gutmeinender bei mir gemeldet und freundlich
geraten, ich solle auf „die harten unbrüche“ verzichten. also
auf das zeilenende, das bei meinen texten fest vorgegeben ist
hab ich ihm geantwortet: stell dein handy auf „desktop-ansicht“
um. meine texte haben eine form und die form gehört zum text
sagt er, das sei zu kompliziert und es gäbe regeln, an die man
sich als seitenbetreiber zu halten habe. und so weiter. es ging
’ne weile hin und her, am ende schien er beleidigt: „ende + out“
falls irgendeine/r von euch das ähnlich sieht, dann höre er/sie
jetzt gut zu, denn ich mache mein ding endgültig für alle klar:
dies ist ein literarischer blog. du bist hier nicht auf der infoseite
deiner regierung oder einer der leicht lesbaren magazine. hier
gehst du einen weg. hier ist mit worten gemalt. hier macht jeder
strich, jeder punkt einen sinn, eine landschaft, eine melodie. und
wenn du nicht willens oder in der lage bist, dein smartphone so
zu nutzen, dass dein zeilenende am ende meiner zeile liegt, dann
hast du ein problem. so wie du ein problem hast, wenn du im
kino deine sonnenbrille nicht abnimmst, deine ohrstecker nicht
raus- und beim küssen deine verdammte zahnspange drinlässt!
all das kannst du natürlich tun, weil du dich waaahnsinnig geil
findest. von mir aus: mach das. bleib wie du immer bist. aber …
… in diesem gratishotel schmierst du dir deine frühstücksstulle
selbst. hier liegt keine wurst im kühli. im ganzen haus findest
du keinen porno zur nacht und wenn du morgen früh aufwachst
sind deine dreckigen unterhosen nicht gewaschen und gebügelt!
ist jetzt alles geklärt, mit unseren ansichten? dann wünsche ich
dir eine spannende reise durch meinen webblog. hast du’s lieber
schlichter, solltest du besser längst wieder gegangen sein. aber
heul mich nicht voll, weil du mit deinem neusten smartphone nicht
klar kommst, du depp, denn mich interessiert das nicht die bohne!
foto: ansichtsache °
le pradet, 05. april 2020
° note à l’inconnu / hinweis an unbekannt:
„entschuldige bitte!“ und „danke!“ für diese satire. ich mag dich trotzdem
„désolé !“ et aussi „merci !“ pour ce texte satirique. je t’aime toujours